Un changement dans la continuité du travail de vos élus pour toujours promouvoir la qualité et le rayonnement de notre offre de formation en local et à l’international, tout en préservant la qualité de vie des personnels et usagers
Rayonnement, attractivité, concertation, transparence, efficacité et bien-être au travail sont les maîtres-mots de notre engagement
Les candidates et candidats de la liste Changer proposent des évolutions concrètes et réalistes touchant tant à la formation qu’à la vie des étudiantes, étudiants ainsi qu’à l’activité des enseignantes, enseignants et du personnel administratif.
Notre université jouit d’atouts exceptionnels en termes de localisation, de compétences professionnelles et humaines du personnel enseignant et administratif. Nous souhaitons assurer une plus grande visibilité de cette richesse immatérielle et intellectuelle, la porter et la développer, notamment par un renforcement des enseignements, de leur professionnalisation et de leur internationalisation.
L’attractivité de notre offre de formation en licence, master et doctorat
Notre offre de formation a fait l’objet d’évolutions nombreuses ces dernières années, notamment en première année de licence (création de « couple de majeures-mineures » à la suite des « portails »). Nous souhaitons une offre de formation plus simple et plus lisible. Cette offre de formation reposera sur les points suivants.
- La consolidation des volumes horaires de certains enseignements, qu’il s’agisse des cours magistraux ou des travaux dirigés, après consultation des composantes sur le plan pédagogique.
- La revalorisation du cœur disciplinaire en 1ère année de licence, en ne rendant plus obligatoire le système de majeures-mineures, tout en permettant une réorientation et en offrant une formation diversifiée.
- La mise en avant de toute la variété des disciplines de l’Université Lumière Lyon 2. Entre autres projets, il pourrait s’agir de créer un annuaire des enseignants indiquant leurs spécialités, ou encore d’optimiser la communication sur notre offre de formation sur les réseaux sociaux et dans les lycées.
- Une stratégie de développement de l’internationalisation de l’offre de formation, passant notamment par :
- une offre d’enseignements disciplinaires en anglais et d’autres langues, en fonction des besoins spécifiques de chaque formation,
- une plus grande visibilité du programme Minerve, notamment sur Parcoursup, en le faisant passer de simple unité d’enseignement (UE) en un véritable parcours.
- Une plus grande professionnalisation des formations en lien notamment avec :
- Le renforcement d’une offre de cours en lien avec les grands enjeux sociaux et contemporains, tout en répondant aux attentes du monde professionnel.
- La relance d’un travail sur l’approche par compétences, en organisant des groupes de travail composés de la communauté enseignante de l’université, des personnels Biatss, du SPS et de professionnels, afin de consolider la professionnalisation des étudiants.
- Le renforcement de l’alternance en licence professionnelle et en master et un meilleur accompagnement des enseignants-chercheurs et des personnels Biatss dans cette démarche (formations, partages d’expériences, logiciels de gestion, etc.)
- La réactivation d’un annuaire des Alumni en ligne afin de favoriser l’insertion professionnelle.
- Une stratégie de développement de partenariats au niveau local (partenaires culturels, associatifs et socio-économiques, collectivités territoriales), national et international.
- Le redéploiement d’une offre de cours à distance, pédagogiquement pertinente et faisant l’objet d’une juste valorisation et rétribution pour les enseignants.
- Une réflexion sur la manière d’optimiser la gestion des enseignements d’ouverture, en l’attribuant aux composantes.
- Développer l’innovation pédagogique en favorisant les échanges entre enseignants et en renforçant le SPS.
- Le renforcement de la culture numérique et sa valorisation à travers la certification Pix.
- L’élaboration d’un cadre clair et transparent sur l’offre de formation et les moyens attribués dans le cadre du prochain contrat d’accréditation.
Ces évolutions, tantôt mineures, tantôt majeures, nous permettront de renforcer l’attractivité de nos formations au niveau international, national, mais aussi au niveau local où, pour certaines disciplines, il existe une concurrence forte avec d’autres établissements du site.
Le temps de l’enseignement et de la recherche
D’année en année les enseignants-chercheurs en responsabilité se plaignent de se voir confier un nombre toujours plus important d’activités administratives qui réduisent drastiquement le temps dont ils disposent pour leurs activités pédagogiques et scientifiques qui constituent pourtant leur cœur de métier. Cette « lourdeur » administrative pèse sur nos composantes au sein desquelles les collègues ont de plus en plus de réticence à l’idée de s’engager dans des responsabilités (responsabilité d’année, par exemple). Nous souhaitons redonner tout son sens au métier d’enseignant-chercheur et ainsi œuvrer sur plusieurs points.
- Un calendrier universitaire laissant un temps raisonnable pour la correction des copies et prenant en compte le temps nécessaire aux activités de recherche et à la réflexion pédagogique. Cela permettrait notamment de promouvoir du temps disponible dédié à notre cœur de métier : temps pour repenser les programmes de formation, de nouvelles manières d’enseigner, d’évaluer les connaissances et les compétences, mais aussi du temps pour la recherche afin de mener nos travaux, répondre à des appels d’offres de financement, de communications… Et tout cela, pendant nos heures de service et non pas en soirée, le week-end ou pendant les vacances. Une concertation devrait être engagée sur la possibilité de permettre au niveau des composantes d’aménager ce calendrier.
- Promouvoir une politique d’échange avec les services centraux plus structurée avec une gestion des demandes plus adaptées au rythme de travail des enseignants-chercheurs en responsabilité et des personnels Biatss. Il faut cesser de démultiplier les sollicitations contraignantes dans des délais très brefs. Par exemple, on ne peut pas se permettre de donner un délai d’un mois pour modifier les modalités de contrôle des connaissances et des compétences au moment où les enseignants-chercheurs sont déjà en surcharge de travail avec, sur la même période, les commissions de spécialistes, la sélection MonMaster, Etudes en France, E-candidat et les jurys de fin d’année. Un croisement des emplois du temps de la Direction de la Formation avec ceux des composantes permettrait de lisser le travail de toutes et tous et d’anticiper les demandes. En réduisant les contraintes temporelles, on pourra améliorer la qualité du travail et le bien-être des agents.
- Stabiliser les procédures car, ces dernières années, nous avons fait face à un déploiement incessant de nouveaux outils en ligne. Certes l’objectif de ces outils était de favoriser le travail de toutes et tous, mais ces changements constants mettent en difficulté l’organisation du travail et requièrent une mise à jour des compétences, pour la pleine maîtrise des outils, très chronophage.
L’organisation des cours et examens
L’organisation des cours sur des semestres de 12 semaines, puis 14 semaines, puis 13 semaines rend difficile la gestion des enseignements qui doit être sans cesse modifiée. Nous souhaitons plus de stabilité concernant les périodes d’enseignements inscrites au calendrier universitaire.
Outre le calendrier universitaire, nous souhaitons promouvoir une stabilité maximale du règlement général des études en licence et master avec, par exemple, une règle simple et stable pour la gestion des absences en TD et lors du contrôle continu.
Comme d’autres établissements d’enseignement supérieur, l’Université Lumière Lyon 2 gagnerait à disposer d’un outil informatique ergonomique sur la gestion de l’assiduité ainsi que sur l’émargement lors des TD et examens. De même, à l’instar d’autres établissements, une solution technique permettant une évaluation anonyme des examens terminaux (qui constitue une problématique récurrente) devrait être envisagée. Il s’agirait par exemple de mettre en place, au moins à titre expérimental, le système de code-barre sur les copies.
Ces deux derniers points permettraient, par ailleurs, d’augmenter la crédibilité du fonctionnement institutionnel de notre université et de donner une meilleure image de la gestion des examens à Lyon 2.
Le renforcement des moyens
Sans moyens supplémentaires, il nous semble difficile de continuer à offrir une offre de formation de qualité et de faire évoluer nos formations conformément à l’évolution des attentes du terrain, aux grands enjeux sociétaux, à la nécessité d’internationalisation et à la professionnalisation de nos diplômés. Nos propositions sont nombreuses.
- Offrir des dotations suffisantes pour nos formations permettant de rémunérer l’ensemble des interventions des enseignants (supervision de mémoires et de stages, de rapports de stage et de soutenances orales, notamment) et de renforcer certains enseignements théoriques ou à caractère pratique jugés indispensables pour la qualité de la formation.
- Réduire les effectifs des groupes de travaux dirigés pour un suivi plus personnalisé.
- Assurer une meilleure concordance entre les capacités d’accueil en licence et en master, afin de se conformer au droit à la poursuite d’études.
- Effectuer un audit des locaux à disposition pour les bureaux du personnel enseignant et administratif, et pour les examens. Identifier des solutions de répartition, voire de location, de grandes salles pour les examens.
- Réaliser un état des lieux à jour et transparent des taux d’encadrement avec le mode de calcul utilisé, afin de renforcer les équipes pédagogiques pour les formations en tension.
- Soutenir une politique de recrutement au sein des services administratifs, que ce soit au niveau central ou au niveau des composantes dans le but d’améliorer les conditions de travail, réduire la surcharge de travail et limiter le turnover important.
Nous sommes conscients que l’université sera plus que jamais tributaire de dotations et ressources trop faibles. Des réallocations de ressources et, surtout, des recherches de financements et de partenariats, pourraient permettre de générer de nouveaux moyens.
La vie étudiante
Améliorer la vie étudiante sur divers aspects nous semble être l’une des priorités.
- Favoriser la culture et le sport dans le déroulement des formations ; encourager les pratiques sportives et artistiques. Pouvoir intégrer des formations innovantes et professionnalisantes, dès la licence, notamment d’expression orale et de théâtre.
- Entretenir une vie de campus sur Berges du Rhône et Porte des Alpes, notamment avec des évènements artistiques ou musicaux réguliers tout en veillant à ne pas perturber les enseignements.
- Mettre en valeur les initiatives méritantes des étudiants à travers un prix ou concours et une communication en ligne.
- Réaliser un état des lieux des problématiques liées au logement étudiant.es, considérables à Lyon, et engager des échanges, notamment avec le CROUS en l’invitant en CFVU, et être force de propositions.
Les activités de la CFVU et du Conseil académique
- Favoriser les échanges pour que la CFVU devienne un espace de discussion et de de décisions (y compris stratégiques), et non pas une simple chambre d’enregistrement.
- Communiquer les documents dans un délai suffisant avant la séance et placer en début de l’ordre du jour les points les plus importants.
- Mieux communiquer et recueillir les observations et suggestions des collègues, en nouant des contacts réguliers avec les directeurs de composante, les responsables administratifs et les collègues intéressés par les divers sujets. Mettre à disposition un formulaire de prise de contact et de propositions en continu pendant tout le mandat.
- Comme nous l’avons toujours fait, assurer une disponibilité continue pour toutes les séances en CFVU et CAc afin d’assurer le quorum à chaque séance, alimenter les débats et peser dans les décisions.
- Dans les activités du CAc (promotions et primes RIPEC), reconnaître à leur juste place les activités pédagogiques et l’investissement dans les missions d’encadrement des formations ou d’intérêt général pour l’établissement des enseignants-chercheurs.
Nos prochains rendez-vous
Nous proposons à tous les personnels enseignants-chercheurs, chercheurs, Biatss, de nous retrouver dans les jours à venir par le biais de plusieurs canaux.
- Messages en diffusion générale à l’ensemble des électeurs le vendredi 22 novembre et le mardi 3 décembre 2024.
- Poursuite de nos réunions publiques en présentiel :
- sur le Campus Porte des Alpes le jeudi 21 novembre de 12h à 14h en salle N 101,
- sur le Campus Berges du Rhône le mardi 26 novembre de 18h à 20h en salle CLI 006.
Nous viendrons également à la rencontre de toutes celles et ceux qui le souhaitent dans les UFR, instituts et unités de recherche.
Vous retrouverez nos textes sur notre site dédié : https://www.changerl2.org
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