Relations internationales

Pour une politique internationale ouverte, confiante et motivante

Une université humaine, confiante et innovante est une université ouverte sur le monde avec lequel elle échange de façon plurielle et dans lequel elle se projette de façon confiante. Peut-être plus encore que dans d’autres domaines, la liste « Changer Lyon 2 » a la conviction que le rayonnement de notre université repose sur les initiatives de chacune et de chacun ; celles-ci constituent la condition d’une politique internationale diversifiée et dynamique à laquelle la communauté participe et apporte son soutien.

La politique internationale de notre établissement poursuivra trois objectifs complémentaires :

  • Le développement et l’animation d’une politique de relations internationales déclinée dans une stratégie articulant formation, recherche et événements institutionnels.
  • La promotion de l’internationalisation des formations.
  • La valorisation des relations tissées avec nos partenaires en matière de formation, recherche et d’organisation administrative.

Nous coordonnerons la politique internationale de telle sorte que ces trois volets soient mis en œuvre de façon cohérente et complémentaire.

1- Une politique des relations internationales (RI) décentralisée, outillée et labellisée

La politique des relations internationales sera construite autour des principes suivants :

La politique des RI est tout d’abord une politique décentralisée soutenue par l’expertise dans le montage de projet et le suivi des dossiers de la direction des relations internationales.

La politique internationale est impulsée et dynamisée par les UFR, instituts et unités de recherche. Il est primordial de favoriser les initiatives des composantes en rééquilibrant le budget des relations internationales afin de leur donner les moyens de développer de nouveaux projets et de prospecter en ce sens. Les composantes seront ainsi associées au développement des partenariats, lesquels tiendront principalement compte des aspirations disciplinaires. L’établissement assurera dès lors un relais des composantes qu’il soutient, dont il coordonne les initiatives et favorise les synergies transversales (le CORI devient ainsi un lieu de discussion des opportunités communes nées des initiatives des composantes ; il permet de faire connaître les projets et d’en débattre).

La Direction des Relations Internationales (et son vice-président ou sa vice-présidente) intervient comme support aux projets des UFR, instituts et unités de recherche. Elle soutient les projets d’internationalisation des formations et les projets de mobilité des composantes (mobilité simple, diplômes internationaux, autres projets académiques et/ou en lien avec la recherche). Ses compétences jouent un rôle essentiel et actif comme levier de dynamisation de l’international.

La DRED (direction de la recherche et des écoles doctorales) est aussi un élément d’appui de la politique international. Au niveau de la recherche, le soutien à la participation de projets de recherche internationaux et aux manifestations scientifiques (colloques, séminaires…) sera intensifié. Parallèlement, la variable internationale sera pleinement prise en compte pour construire et promouvoir une politique internationale d’établissement claire et structurée.

Thématique transversale, la politique internationale implique de rompre avec un fonctionnement en silo ; la complémentarité et la coordination des services seront consolidées. À ce titre, la coopération entre la DRED et la DRI sera renforcée afin de permettre une meilleure circulation de l’information et de conforter la visibilité globale de l’action internationale de l’établissement. Les 2 vice-présidences Recherche et Relations internationales travailleront de concert à la réalisation d’objectifs communs. De façon plus générale, la politique internationale doit être un levier pour développer une approche « bottom-up » plus en phase avec le mode de fonctionnement de nos enseignants-chercheurs, plus dynamisante et vecteur de créativité.

En complément des initiatives de ses composantes, l’université développe une politique de partenariats stratégiques structurants tenant compte des spécialités qu’elle entend mettre en avant (notamment dans le cadre d’une politique de la recherche ouvrant vers des Chaires miroirs ou développant des projets internationaux conjoints), des partenariats historiques, de la politique internationale du site Lyon-Saint-Étienne et de la manière dont les initiatives des composantes peuvent y être combinées. Cela se traduira dans la définition, en instance, de quelques partenaires privilégiés avec lesquels les coopérations impliqueront le plus large spectre possible de disciplines.

Notre université souhaite aussi assumer un rôle géopolitique en soutenant les universités des pays en crise, leur personnel et leurs étudiants, par la mise en place d’action ciblées.

La politique des RI est également une politique assouplie et outillée.

Cette décentralisation devra être accompagnée d’un assouplissement des procédures « RI » afin de favoriser les initiatives et de tenir compte de la spécificité du travail avec l’étranger. Les outils (des plus prosaïques comme l’accès aux dispositifs numériques de l’université aux plus élaborés dont le logiciel Moveon, élément clé du pilotage des RI) devront toujours viser à la facilitation du développement et du fonctionnement de la politique des relations internationales.

De façon plus large, les UFR, instituts et unités de recherche doivent être mieux associés à la communication internationale de l’université. Nous assurerons leur présence, aux côtés de l’établissement, sur les salons nationaux et internationaux et événements qui paraissent les plus opportuns pour elles au regard des stratégies définies par les équipes.

Par ailleurs, s’il est primordial de continuer à s’investir dans la promotion de la francophonie, il est tout de même important de développer une communication plurilingue à destination de nos partenaires. Cela passe par la rapide traduction de notre site, pas uniquement en anglais mais notamment, pour les pages pertinentes, en espagnol, portugais, russe et chinois. De même, des fascicules de présentation de l’université, des UFR, instituts et unités de recherche ou bien encore les fascicules de présentation de nos formations doivent exister dans ces mêmes langues afin que nos invités perçoivent notre ouverture à leurs besoins et notre disponibilité à nous adapter pour y répondre.

La politique des RI est enfin une politique labellisée et de qualité internationale.

Dans un monde globalisé, la politique internationale d’une université internationalisée et de rang mondial doit être développée en phase avec les standards internationaux. Une politique proactive de labellisation sera entreprise. Outre les labels « classiques » en RI (comme Bienvenue en France), un effort sera fait en direction des labels « campus vert ». En ce sens, il faudra affirmer une politique « ERASMUS+ goes green » à Lyon 2, en tenant compte de l’empreinte carbone de nos déplacements (en privilégiant dans la mesure du possible le mode de déplacement le plus doux) ou encore en dématérialisant les procédures. Il faudra aussi tenir compte des attendus de l’ensemble des financeurs de la mobilité et des relations internationales (Commission européenne, Campus France, ANR, Région, Ministère, etc.) pour construire une politique ambitieuse au service du développement de notre communauté et de son environnement social et territorial.

Ce triple mouvement de décentralisation, d’outillage et de labellisation doit permettre de développer la politique des relations internationales dans l’ensemble de ses volets.

2- Une politique internationale placée sous l’objectif de l’expérience internationale pour chacune et, chacun des étudiants et des personnels.

Encourager la mobilité académique. Une université ouverte sur le monde doit promouvoir le principe selon lequel « chaque étudiant doit pouvoir bénéficier d’une expérience internationale au cours de son cursus » au sein de notre établissement. Or, à ce jour, l’expérience internationale ne touche qu’une très faible proportion de nos étudiants (environ 10 %). Pour remédier à ce constat, il convient de diversifier les opportunités internationales en promouvant à la fois la mobilité d’enseignement, la mobilité de stage mais aussi en favorisant l’expérience internationale à domicile.

Parce que la crise du COVID-19 ne durera pas éternellement et qu’elle ne doit pas nous conduire au repli sur nous-mêmes, la mobilité sortante de nos étudiants doit être renforcée (de la licence au doctorat) en lien avec les politiques menées par nos partenaires. Pour ce faire, elle doit apparaître naturelle aux étudiants parce que pleinement intégrée dans leur cursus. Il convient donc dans un premier temps de rassurer nos étudiants sur l’apport des échanges internationaux dans leur parcours. Pour cela, outre une communication renforcée, les équipes pédagogiques seront invitées à mieux identifier le moment opportun de départ et les destinations à privilégier selon les formations et le type de mobilité (stage ou formation). Désormais, la mobilité sera différenciée et pourra intervenir au cours du cursus sans qu’une année soit privilégiée, chaque équipe pouvant fixer le moment et la durée opportuns pour le cursus concerné. Elle sera préparée par un EP linguistique spécifique au cours du semestre la précédant, EP consacré à l’étude de la langue disciplinaire. Certains parcours pourront, si les équipes pédagogiques le souhaitent et que cela semble réaliste au regard des places disponibles, introduire une mobilité obligatoire. Enfin, une politique de mobilité implique le développement des doubles diplômes. Ils sont encore trop peu nombreux en master et quasiment inexistants en licence. La direction des relations internationales doit ici appuyer les équipes pédagogiques pour leur permettre de développer les doubles diplômes en facilitant à la fois la prise de contact (si besoin) mais surtout la rédaction de la convention et la finalisation de la démarche.

Développer la mobilité socio-économique. La mobilité à l’étranger peut également prendre la forme d’une expérience professionnelle ou pré-professionnelle au sein d’une association, d’une organisation internationale ou d’une entreprise. Véritable facteur de professionnalisation, ce type de mobilité est aujourd’hui trop peu développé (hors cursus spécifique). Or, une telle expérience est sans conteste très formatrice et permet de poser les jalons d’une possible carrière internationale. En conséquence, il convient d’établir un réseau international de partenaires socio-économiques vers lesquels nous pourrons orienter nos étudiants. L’université jouera ici le rôle de facilitateur. Cela pourra également passer par l’organisation de forums où les acteurs socio-économiques internationaux seront invités à venir à la rencontre de nos étudiants.

Développer l’international à domicile. Tous nos étudiants ne souhaitent pas ou ne peuvent pas partir en mobilité. Cela ne signifie pas qu’ils ne puissent pas bénéficier d’une expérience internationale à domicile. Outre le programme MINERVE (cf. infra) qui non seulement sera préservé mais retrouvera une place plus forte dans notre offre de formation, l’internationalisation à domicile passe par le développement des enseignements disciplinaires en langue étrangère (anglais mais aussi espagnol ou italien). Ces enseignements devront être intégrés directement dans les maquettes des formations (en sus des enseignements linguistiques transversaux). Des programmes courts spécifiques en langue étrangère pourront être développés en complément des formations classiques.  Ils pourront prendre la forme d’universités d’hiver ou d’été ou encore de programmes plus longs accueillant à la fois des étudiants internationaux et ou nationaux. Il faudra revoir la manière dont on accueille les étudiants en mobilité afin de favoriser la mixité des publics et mieux les intégrer, évitant le sentiment de solitude qui peut parfois les affecter.

Une politique d’accueil renforcée. Premier point, le refus d’appliquer des frais d’inscription dérogatoires aux diplômes nationaux pour les étudiants étrangers sera maintenu afin de garantir l’accès à nos formations au plus large public possible et non seulement aux classes fortunées de ces pays.

Ensuite, il convient de mieux articuler le travail fait par les différents services centraux et les UFR et instituts. Les étudiants en échange demeurent encore trop peu identifiés au niveau des composantes ; ils rencontrent des problèmes techniques pour s’inscrire dans les cours et accéder à l’environnement numérique de travail (ENT). La procédure d’inscription pédagogique des étudiants accueillis sera évaluée afin de remédier à cette difficulté propre à notre établissement et fragilisant ces étudiants. Actuellement la question du logement est un des soucis principaux que rencontrent ces étudiants (et qui fait que parfois ils ne choisissent pas Lyon ou arrivent et doivent repartir faute de trouver un logement à des prix convenables). Il conviendra de trouver des partenariats avec des prestataires ou résidences privées afin d’offrir un accès privilégié à des logements pour nos étudiants entrants.

Il faut continuer d’encourager la mobilité des EC et des personnels administratifs.

La mobilité d’enseignement doit être soutenue car elle est un moteur pour l’entretien des partenariats et le développement de projets. Toute personne qui est amenée à gérer un double diplôme ou à participer de façon pérenne à des programmes internationaux (quels qu’ils soient) doit pouvoir participer à une mission afin de rencontrer ses homologues et d’améliorer le fonctionnement de la formation dont elle s’occupe. Concernant les personnels administratifs, ils sont encouragés à effectuer des formations dans des universités partenaires en Europe dans le cadre du programme Erasmus+. La mobilité des personnels permet de développer les échanges de bonnes pratiques, d’établir des relations pour fluidifier la gestion des différentes actions. Elle est un levier motivation dans leur investissement pour l’international.

3- Une politique internationale portée par des équipes dynamiques encouragées dans leurs projets.

Ainsi que cela a déjà été formulé, il n’y a pas de politique internationale sans équipes dynamiques et investies. L’un des premiers objectifs à se fixer est donc de faciliter le travail et d’encourager les projets. Pour cela, il convient d’agir dans quatre directions :

Prendre en compte les enseignements à l’étranger dans le service. Il faut tout d’abord mieux intégrer les mobilités internationales dans le service des enseignants et enseignants-chercheurs. Il n’est pas acceptable d’entendre des personnels enseignants regretter de ne pas pouvoir partir en raison de l’impossibilité matérielle de rattraper leurs cours. Pour y remédier, les enseignements effectués en mobilité doivent pouvoir être pris en compte dans le calcul du service. Il appartiendra aux instances de déterminer le nombre d’heures correspondant à un équivalent pour une mission d’enseignement qui pourra être reconnu dans le service des enseignants. Cette mesure permettra de dynamiser la mobilité d’enseignement à l’international.

Faire vivre l’ensemble de nos accords. Il faut ensuite s’assurer de la vie des accords. Il est anormal qu’un accord d’échanges n’ait fait l’objet d’aucun échange entre équipes pédagogiques au cours de son application. Nous posons donc l’objectif que chaque accord ait fait l’objet d’au moins une visite ou d’un accueil au cours de sa période de validité. Cela impliquera un travail concerté entre la direction des relations internationales et les composantes afin d’organiser ces missions. C’est toutefois une condition importante pour que les équipes se connaissent et puissent développer de nouveaux partenariats pédagogiques ou de recherche. Cet objectif participe ainsi autant à l’internationalisation de la formation que de la recherche au cœur de notre établissement.

Améliorer l’accueil de nos partenaires. Il s’agit de faire en sorte que l’image de notre université soit valorisée par un accueil attentif et privilégié. L’organisation de la visite de nos partenaires dans notre université doit leur permettre non seulement de découvrir nos atouts à la fois Recherche et Formation mais aussi de montrer que la ville de Lyon offre un cadre de vie de qualité.

Internationaliser la politique de recherche. Il faut en ce sens favoriser le rapprochement entre la DRI et la DRED pour le portage des projets de recherche afin que les chercheurs, les enseignants-chercheurs et les unités de recherche puissent s’orienter indifféremment vers l’un ou l’autre service et que la gestion administrative leur soit plastique.

La mobilité doctorale doit être encouragée sous toutes les formes possibles (stages en laboratoires, séjours de recherche…). Il importe que les doctorants puissent, s’ils le souhaitent, avoir une expérience internationale, dont les co-tutelles par exemple, qui ajoute une plus-value à leur parcours scientifique et améliore leurs chances de recrutement au niveau national et international.

L’internationalisation de la recherche passe encore par un soutien linguistique aux chercheurs et enseignants-chercheurs qui en ont besoin. Outre un service de traduction scientifique que pourraient assurer des personnes de l’université ou un prestataire externe, la formation linguistique de nos enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs sera accompagnée.

4- Développer une politique coordonnée d’internationalisation des formations

Parallèlement à sa politique internationale, notre université doit mieux structurer sa politique d’internationalisation des formations. Elle dispose à cette fin de trois outils efficaces et reconnus dont les activités et actions doivent être mieux coordonnées pour renforcer leur complémentarité : le Centre international d’études francophones, le Centre des langues et le programme MINERVE.

L’internationalisation des formations, ainsi qu’il l’a déjà été mentionné plus haut, est un volet primordial pour atteindre l’objectif fixé que chaque étudiant puisse bénéficier d’une expérience internationale au cours de son cursus. Il importe donc que l’établissement se structure afin de parvenir à atteindre cet objectif. À cette fin, un vice-président délégué à l’internationalisation des formations sera nommé et rattaché à la fois au vice-président RI et au vice-président en charge de la formation et de la vie étudiante. Cette vice-présidence déléguée aura pour mission de s’assurer que l’international est une composante entière de la politique de formation de l’université et non son accessoire.

Elle favorisera également la complémentarité des politiques menées par la DRI, la DRED et la DFVE.

Le CIEF, sera renforcé dans sa visibilité et ses moyens d’action. Son offre de formation devra parallèlement être articulée avec celle des UFR et instituts ; chaque fois que possible, il devra être associé au développement de la nouvelle offre dans une perspective d’ouverture à l’étranger et d’accueil des étudiants internationaux.

La modularisation mise en œuvre ouvre la voie à cette direction, tandis que la préparation de l’accréditation le rend possible à court terme pour des résultats pérennes.

L’expertise du CIEF (en français langues étrangères [FLE] et plus spécifiquement en français sur objectifs universitaires [FOU]) doit être valorisée auprès des différents partenaires. Le CIEF doit renouer avec une dynamique, à la fois par le développement de formations diplômantes (comme les DU de langue et les DU annuels), ou non diplômantes (comme les stages intensifs de français ou encore les cours de perfectionnement de français) pour des publics spécifiques internationaux (de la licence au doctorat). Les DU de langue, les DU annuels spécialisés, en art, en économie ou les autres DU pour les étudiants internationaux doivent faciliter leur intégration dans les formations des UFR et instituts. La fonction d’intégration des migrants grâce au DU passerelle du CIEF sera maintenue et si besoin renforcée afin de répondre au mieux aux besoins de la société.

Le CIEF devra aussi développer une offre de formation à distance, afin de préparer des étudiants désirant se former en langue française avant leur arrivée. De moyens seront affectés pour construire cette offre.

Le CIEF doit être un élément moteur de notre université, particulièrement de son rayonnement international.

Le Centre des langues sera autonomisé sous la forme d’un département de l’université avec ses propres statuts et non plus rattaché à une UFR spécifique afin d’assurer une double mission. Outre l’apprentissage des langues transversales, il doit participer plus activement à la préparation à la mobilité. En coordination avec les composantes qui le souhaitent, il doit également promouvoir des enseignements disciplinaires permettant de préparer une mobilité ou, à tout le moins, d’acquérir le vocabulaire spécifique au champ disciplinaire dans lequel est inscrit l’étudiant. Le Centre des langues doit par ailleurs garder ses spécificités, notamment pour l’enseignement des langues « Moins diffusées et Moins Enseignées » (MoDiMES), qui constituent un des patrimoines de notre université. Il doit être un fédérateur de diversité.

Enfin, le programme MINERVE doit retrouver une place pleine et entière dans le cursus de licence comme un parcours d’excellence. Il ne doit plus être mis en concurrence avec les enseignements disciplinaires mais venir les renforcer dans le cadre d’une UE Transversale spécifique. Cela permettra une meilleure articulation entre le programme MINERVE et les enseignements disciplinaires. MINERVE doit par ailleurs gagner en visibilité à l’entrée de l’université. Ce programme doit permettre à Lyon 2 d’élargir son recrutement au-delà de l’académie en accueillant des étudiants provenant de toute la France ainsi que des pays limitrophes. Il conviendra de réfléchir à la manière de faire apparaître MINERVE sur Parcoursup ; le doublement des portails MINERVE est une solution à explorer car elle permet d’attirer les meilleurs étudiants français et européens. Le programme MINERVE est un des atouts de notre université pour l’international et un tremplin pour le développement de doubles diplômes avec les universités partenaires du programme, forme de valorisation supplémentaire du parcours pour les étudiants. Son ambition, qui doit être renforcée, est de se rapprocher de la Recherche en intégrant les professeurs invités aux travaux des unités de recherche de l’université afin d’activer des leviers pour renforcer notre participation à des projets de recherches internationaux, posant ainsi les conditions d’une participation effective de notre université à la structuration de l’espace européen de l’enseignement supérieur.

La coordination de ces trois départements participera à mettre en œuvre une politique d’internationalisation de nos formations plus structurée et mieux intégrée, chacun ayant un rôle important et complémentaire. Il convient de prendre en compte leurs spécificités et de travailler pour en faire des forces qui participent au rayonnement international de notre université.

En résumé, la stratégie des relations internationales de notre établissement vise les objectifs suivants :

– Valoriser l’institution, ses formations, ses laboratoires de recherche et ses activités à l’international.

– attirer des étudiants et des enseignants internationaux (de la licence au doctorat, post doctorat).

– participer aux différents programmes internationaux et répondre aux appels à projets (formation et recherche, mono-établissement et multi-établissement), notamment pour trouver des financements complémentaires pour continuer l’ouverture vers l’international.

– Renforcer la notoriété de l’université Lyon 2 pour la désigner comme un acteur incontournable parmi les universités françaises sur le terrain de l’international et des SHS

– Valorisation de l’investissement dans les actions internationales (mobilité ou projets).